Rencontre avec Nathan Florence

Bienvenue dans un nouveau format appelé Dropping In.

Une série brute et sans langue de bois dans laquelle l'ancien vétéran Richie Lovett se connecte à Zoom et discute avec notre équipe après le voyage pour parler du lieu, des vagues et du matériel.

Dans l'épisode 1, Rich retrouve Nathan Florence pour parler de sa récent trip à Tahiti.

 

 

RL : Alors Nathan, je suis content de t'avoir officiellement dans l'équipe, nous n'avons pas vraiment communiqué depuis que c'est devenu officiel, mais comment se passe la transition ?

NF : Je me sens bien. Je suis super excité. J'ai donc éliminé un gros obstacle, qui était le dernier voyage, en me demandant comment ces ailerons allaient fonctionner avec ce que je fais en surf. Ils semblaient un peu plus grand et plus lourd. Comment vont-ils se comporter sous des pressions de différentes intensités et avec des planches que j'aime rider ? Et pour moi, ça a été une révélation et un succès parce qu'ils ont super bien fonctionnés. J'ai essayé deux choses différentes: tous les ailerons que j'ai utilisés, je ne les avais jamais utilisés auparavant et de même pour les planches; elles n'étaient que des époxy que je n'avais pas encore testées dans de plus grosses conditions. Les deux ont été un énorme succès. Les ailerons étaient incroyables. Tout... la maniabilité au bottom, une excellente tenue sur la face.

 

 

RL : On dirait bien que tu surfais avec les nouvelles H4 ... que tu décrivais comme quelque chose venant du futur.

NF : Mec, j'étais super excité d'essayer ces ailerons et comme ils sont larges pour une planche courte, avec ma 6'2 qui est déjà si légère je me suis dit que je devais essayer ces ailerons. Je mourrais d'envie de les essayer, je les ai emmenées avec moi. Je ne voulais pas les essayer sur mes planches plus grandes parce qu'elles étaient larges.Alors la veille du grand jour, c'était petit, 1m20, 1m50, donc je me suis dit que c'était le jour pour essayer ces trucs. Surtout parce que le drop est vraiment raides et qu'on peut pousser avec ces ailerons. Avec ma 6'2, c'était vraiment incroyable, genre vraiment fou !

 

RL : C'est une vague intimidante quand on la regarde. Quand elle dévale le récif, elle tonne, elle grogne. A cette taille là, c'est de la folie. Et j'ai eu... 18 points de suture à l'arrière de la tête. Alors que ce jour là c'était seulement des vagues de 3m60, pas comme les jours avec 10m de vagues, c'était fou.

NF : Il y avait des morceaux de récifs explosés. On pouvait sentir ce qui venait de se passer, comme si c'était dans l'air. L'eau est devenue marron ou vert foncé, tout a changé après cette vague, et c'était tellement intense. Mon chauffeur m'a dit : "Regarde, la houle va se remplir et ça va devenir fou". Littéralement dans les 45 minutes, une heure, ça s'est rempli et j'étais comme, ok, j'attrape la corde ! J'ai fini par avoir les meilleures vagues de ma vie.